Archives de novembre, 2009

C’est systématiquement par ces mots que débutaient ces histoires que je racontais aux enfants, le soir, avant le dodo.

– « Racontes-moi une histoire dans le noir! », me demandaient les enfants.

On éteignait la lumière, je m’installais près d’eux dans le lit et je leur demandais de me donner un lieu, un animal et son nom. Et là, je laissais libre-court à mon imagination et j’inventais, sans trop savoir où ça me mènerait, cherchant à avoir tout de même une histoire qui se termine bien et qui comportait un message positif.

Cela représentait un défi amusant. Lors d’une discussion avec ma fille, il y a quelques temps, elle me parlait d’une de ces histoires que j’avais complètement oubliée et qui l’avait sans doute marqué plus qu’une autre.  Ce soir, après avoir lu un billet de FemmeLibre portant sur les contes, j’ai repensé à ces beaux moments.

On s’entoure,  davantage inconsciemment que consciemment de gens qui nous retournent une image conforme à celle que l’on a de nous-même. Pas nécessairement l’image que l’on voudrait projeter, mais l’image fondamentale correspondant à l’étape ou on se situe dans son parcours de vie. Si j’ai une piètre image de moi-même, j’aurai une attirance « inexpliquée » vers ceux qui ont de moi cette image et « pour des raisons inexplicables », j’éloignerai ceux qui voient autre chose en moi. Si j’ai une belle image de moi-même, je m’entourerai ce ceux qui la reconnaissent en moi. C’est la recherche de cohérence interne qui nous y pousse. Pas nécessairement pour notre bien, mais en cohérence, pour appuyer ce que l’on sait être fondamentalement. Le « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es! » prend ici tout son sens. Notre entourage est donc un reflet de qui nous sommes. Changer son entourage ne change pas fondamentalement notre intérieur, puisque l’on  conservera ces « attirances inexpliquées », mais changer l’image de soi amène nécessairement un changement de son entourage.

Image: Toile de Magritte datant de 1937 et ayant pour titre « La reproduction interdite ».

make your choiceQuand votre coeur vous dicte un choix contraire à votre raison, faîtes-vous plus confiance à votre coeur ou à votre raison?

Personnellement, étant plus cérébral qu’instinctif, quand un choix oppose coeur et raison, j’aime bien prendre un peu de recul, comprendre et analyser la situation plutôt que de sauter à pied joint en me disant que c’est la bonne chose à faire. On dit parfois que la première impression est toujours la meilleure, mais personnellement je n’y crois pas. Pas pour moi en tout cas. La situation idéale, c’est un coup de coeur que je prend le temps de valider rationnellement et qui passe le test. En agissant ainsi, je ne regrette jamais mes choix. Mes coups de tête, par contre, les comportements ou des achats impulsifs n’ont pas souvent été les meilleurs pour moi, quand j’y regarde rétroactivement. Je sais pourtant que chez d’autres, c’est l’inverse. Pour eux, le choix d’instinct s’avère toujours celui qu’ils ne regrettent jamais. Est-ce simplement une question de confiance en soi? Peut-être bien finalement.

A (H1n1) à Découverte

Publié: 10 novembre, 2009 dans Société
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decouverteDimanche dernier, il y avait une excellente émission au sujet du H1N1, son origine, comment on crée les vaccins, etc. J’ai beaucoup aimé. Si vous n’avez pu la regarder, vous pouvez la revoir, en cliquant sur le lien suivant: Grippe A (H1N1), tout ce qu’il faut savoir.

Vous cherchez une Wii?

Publié: 5 novembre, 2009 dans Réflexions, Société
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J’échange ma console Wii contre un coupon de vaccin. Des intéressés?

Argent sale

Publié: 2 novembre, 2009 dans Société
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– M. le Maire, comment comptez-vous résoudre les problèmes liés à l’argent sale qui circule à l’hôtel de ville?

– Eh bien, certains amis du parti m’ont proposé un projet visant justement à blanchir de l’argent. Ça devrait résoudre le problème.

serendipiteLa sérendipité est l’art de trouver ce qu’on ne cherche pas.

Ce mot a été inventé par le philosophe anglais Sir Horatio Walpole en 1754 pour qualifier la capacité de certains individus à faire des découvertes tout à fait par hasard. C’est ainsi, notamment que la pénicilline fut découverte: En faisant du ménage dans son laboratoire, en 1928, Alexander Fleming avait constaté qu’un des échantillons de bactérie qu’il étudiait avaient été contaminés accidentellement par une souche de champignon étudiée par un voisin de paillasse. En y regardant de plus près, il a réalisé que les champignons avaient empêché le développement de la bactérie. De là, ont débuté les recherches aboutissant aux antibiotiques que l’on connaît aujourd’hui.

Morton A. Meyers, dans son livre Happy Accidents, « Serendipity in modern medical breakthrougs » arrive à cette conclusion:

« pour qu’un projet de recherche, puisse être reconnu digne d’intérêt par les diverses instances publiques et privées qui l’évaluent et éventuellement le subventionnent, il doit être conforme à la pensée dominante du moment ; ce qui revient à dire qu’il n’a pratiquement aucune chance d’apporter quelque chose de vraiment nouveau, à moins qu’il n’y ait dans l’équipe de recherche un déviant (rôle de l’individu par rapport au groupe) apte à saisir, à partir d’un indice souvent mince, l’opportunité de prendre un chemin non balisé. »

Êtes-vous de ceux que l’intuition ou le hasard sert bien?

Vous laissez-vous guider par votre instinct?

Quelle place faites-vous à l’intuition dans votre vie. Vous arrive-t-il de prendre un chemin inhabituel pour vous rendre à un lieu connu, juste pour faire changement?

Vous arrive-t-il de complètement changer vos plans en cours de route, sans autre bonne raison que vous pensez que c’est une bonne raison?

En d’autres termes, êtes-vous sérendipiteux?