Archives de octobre, 2011

Mathusalem

Publié: 31 octobre, 2011 dans Réflexions, Société

Mathusalem aurait vécu 969 ans. C’est du vécu ça mon ami!

Or, selon une source généralement bien informée, Dieu aurait conclu que l’homme devient mauvais s’il vit trop longtemps, aussi, il aurait décidé, après le Grand Nettoyage (le déluge) que désormais l’homme ne vivrait pas au-delà de 120 ans.

C’est donc dire qu’un changement quelconque aurait ainsi été provoqué pour abréger la vie de l’homme. C’est ce qu’on appelle le vieillissement et qu’on considère normal et irréversible.

Pourtant, si on en croit les travaux publiés récemment par des chercheurs Français de l’institut génomique fonctionnelle (INSERM), il serait tout à fait possible de redonner à une cellule âgée de plus de 100 ans sa jeunesse d’antan. On pourrait donc contourner sinon renverser le vieillissement.  Les recherches ne sont encore qu’embryonnaires, bien sur, mais qui sait, dans une dizaine ou une vingtaine d’années,  peut-être trouverons-nous sur le marché des thérapies géniques permettant de briser cette fameuse frontière des 120 ans. Fini le vieillissement!

Et ensuite…combien de temps nous faudra-t-il pour réaliser que l’homme devient méchant quand il vit trop longtemps?

Vous trouverez ici, l’article, publié sur CyberPresse.

Si je me fie à cet article, paru sur Canoe, je souffrirais d’un dysfonctionnement des lobes frontaux lié au contrôle émotionnel.

C’est ce que j’appelais jusqu’alors la mémoire sélective. Effectivement j’ai une bonne mémoire des évènements positifs, alors que ceux qui sont plus négatifs s’estompent quand je ne les oublie pas, tout simplement. C’est pas génial comme maladie ça? 🙂

En fait, si on lit entre les lignes, on peut aussi conclure que très bientôt, si ce n’est déjà fait, ils inventeront la « pilule optimiste » provoquant chimiquement la même réaction. On n’est plus très loin de ce que racontait Aldou Huxley dans son livre « Le meilleur des mondes ».

«Ce sont les plus pauvres qui m’ont donné le plus. J’ai cogné à la porte de gens fortunés, je leur ai demandé de l’aide et ils me repoussaient, certains me menaçaient. Les pauvres partageaient.».

J’ai été frappé par ces paroles du marcheur Jean Béliveau. Cet homme est une sorte de Forrest Gump qui, un jour du mois d’août 2000, est parti marcher  et n’est revenu à la maison que 11 années plus tard.

Il semble que plus on possède de biens, plus on devienne égoïste. Peut-être vous souvenez-vous également du film « Les Dieux sont tombés sur la tête ». Dans ce film tourné dans le désert du Kalahari, une bouteille de Coca Cola jetée d’un avion est récupérée par un jeune homme vivant dans une tribu de Bochimans en Afrique occidentale. Ils commencent alors à se disputer entre eux le précieux bien et à devenir jaloux les uns des autres.

Quand on a très peu, le partage n’est pas une valeur, c’est une nécessité. Cela devient un réflexe. Il n’est même pas ici question de vouloir faire un bon geste, c’est un comportement naturel dicté par l’instinct de survie. Parallèlement, notre société de consommation nous amène plutôt à consommer et accumuler des biens. Ce faisant, les occasions de partager diminuent et on perd progressivement cette faculté de donner. Plus les sociétés se développent dans le modèle capitaliste et plus elles deviennent égocentriques.

Lorsqu’on apprend un nouveau sport, faire du vélo, frapper un ballon, il y a toujours une période d’apprentissage qui demande des efforts. Au bout d’un certain temps, ces mouvements sont assimilés et deviennent des réflexes. Nous n’avons plus à y penser et ils sont alors utilisés inconsciemment pour atteindre un autre objectif, aller d’un point A à un point B, gagner une compétition, etc.

Ces deux histoires m’amènent à penser qu’une société peut s’entraîner à partager et que plus on le fera, plus ça deviendra facile et ce faisant, nous pourrions atteindre un meilleur partage des ressources à travers la planète et qui sait, peut-être éliminer la pauvreté extrême.

Effets secondaires

Publié: 8 octobre, 2011 dans Réflexions, Société

J’entendais cet après-midi à la radio une émission où on parlait des « terres rares ». On en a beaucoup au Québec, parait-il.

Ce terme fait référence à des métaux spéciaux qui sont utilisés pour des composantes électroniques. Ils sont notamment nécessaires pour créer les piles des voitures électriques et pour faire fonctionner les éoliennes. Or, selon ce qu’on en disait, l’extraction et surtout le traitement de ces « terres rares » sont très polluants.

Ainsi, pour être en mesure d’utiliser des technologies « vertes », voilà qu’on doit d’abord polluer. C’est assez paradoxal quand on y pense.

Ça me rappelle la « trouvaille » de l’éthanol. À l’époque, je me souviens qu’on la décrivait comme une alternative « verte » au pétrole. Or, le maïs utilisé pour produire de l’éthanol demande énormément d’eau et appauvri le sol. D’autre part, pour éviter une chute des prix sur les marchés, les producteurs envoyaient leurs surplus  de maïs dans les pays en voie de développement ce qui servait à alimenter les plus pauvres de notre planète. En trouvant une alternative payante, au maïs, il est facile de comprendre qu’il n’y a alors plus de surplus à envoyer aux pays en voie de développement.

C’est dire qu’une action entraîne toujours des réactions. Ce qui semble scientifiquement très positif, à première vue ne l’est pas toujours forcément à long terme.