Sur un parcours de vie, on fait tous face à des portes fermées. Certains vont s’acharner à les défoncer, puisqu’elles leur bloquent le chemin. D’autres préféreront prendre un peu de recul et faire d’abord le tour du bâtiment, à la recherche d’une autre porte ou d’une fenêtre ouverte.
Quelle est la meilleure approche? La vôtre, bien sur, parce qu’elle correspond nécessairement à vos besoins fondamentaux.
Si une porte fermée représente pour moi un défi et que mon besoin est de tirer une satisfaction de l’ avoir défoncée j’ai raison de m’acharner. Si mon besoin est d’abord et avant tout d’atteindre une destination se trouvant de l’autre côté, le moyen par lequel je traverserai devient secondaire et moins je consacrerai d’énergie pour passer et mieux cela sera. Si mon besoin est de m’affirmer et qu’un NON nuit à cette affirmation, l’acharnement à défoncer la porte deviendra fondamental.
Par ailleurs, une porte à toujours deux côtés. Que se cache-t-il de l’autre côté? Cette porte n’est peut-être pas aussi fermée qu’on le pense. Peut-être l’a-t-on fermée simplement parce qu’il faisait trop froid ou parce qu’on avait peur des brigands. Savoir et comprendre qui l’a fermée et pourquoi peut aider à la rouvrir en communiquant avec celui ou celle qui l’a verrouillée.
Faire face à une porte fermée est toujours une ouverture sur soi-même et sur les autres.