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Première impression

Publié: 26 juillet, 2012 dans Réflexions, Société

Parmi les 23 étudiants de la photo ci-dessous (cliquez pour agrandir), lequel est le plus sage et lequel est le plus tannant?

Il m’arrive fréquemment de rejouer mentalement des scènes passées, réinventant mon rôle et réécrivant le dialogue des personnages, surtout le mien.

Je le fais peut-être en pensant naivement pouvoir ainsi soulager des blessures qui tardent à guérir. Les scènes que j’ai tendance à rejouer sont celles où, en rétrospective, j’estime que ma réaction n’a pas été la bonne et qui a laissé des blessures émotives ou un égo écorché.

« Ça aurait été mieux, si j’avais dit ceci ou fait cela. »

Ce sont parfois des séquences récentes ou alors d’autres survenues plusieurs années auparavant et qui me reviennent en tête spontanément sans que j’ai identifié clairement le contexte de leur apparition.

J’imagine que c’est probablement la même chose pour plusieurs d’entre vous, puisqu’il n’y a pas de parcours parfait.

Je me raisonne, malgré tout, en me disant qu’il vaut mieux éviter de trop regarder derrière quand on avance, parce que c’est encore la meilleure façon de trébucher à nouveau.

Cet été, je vais aller au bout de la route, jusqu’à Natasquan.

Au départ, je pensais ne rien planifier du tout, juste partir à l’aventure et voir ce qui se présenterait à moi, en cours de route. Mais ce weekend, en pensant à mes vacances, en réfléchissant à différentes choses, sans m’en rendre compte, je me suis mis à planifier mon voyage.

Qu’allais-je amener comme vêtements, matériel, tente, sac de couchage, bottes de randonnée, sac à dos, appareil photo, etc. J’ai finalement fait une liste.

Quelles distances  allais-je parcourir quotidiennement?

Je me suis dis que 6 ou 7h de route serait raisonnable. J’ai vérifié sur GoogleMap pour voir où ça pouvait me mener. Ainsi, si je conduisais 7h, la première journée, je pourrais me rendre dans la région de Tadoussac. Ah Tadoussac, me suis-je dit, il y a des baleines là-bas. Ce serait sympa de faire une petite excursion et aller les observer. J’ai donc regardé les différentes possibilités de réaliser cette excursion.

Et pour l’hébergement où vais-je coucher? Je me suis mis à regarder les différentes options: Camping, chalet, gîte du passant. Chacune de ces options offre ses avantages. Le camping, c’est la facilité. Réservation ou pas, il y aura toujours de la place. Le chalet, c’est l’autonomie. Le gîte du passant, c’est le plaisir de rencontrer d’autres touristes sur place et d’échanger avec eux. Et puis des gîtes, il y en a des tonnes dans la région de Tadoussac.

Bon, alors je pars une première journée, je couche à Tadoussac et le lendemain je vais voir les baleines. Ça me semble intéressant. Bon, mais je ne repartirai tout de même pas la journée même pour un autre 6 ou 7h de route. Je coucherai donc une journée de plus à Tadoussac pour repartir tôt le lendemain matin.

6h de route plus loin, j’arriverai à Sept-îles. Que vais-je y faire? Il y a là-bas une île qui a pour nom « L’île Grande Basque ». Sur cettee île à 3.5 km de la côte, on a aménagé un sentier pédestre de 11km. Génial ça, une journée sur une île, en pleine nature. J’irai donc sur cette île après avoir dormi à Sept-îles.

Le surlendemain, 5h de route plus tard, j’arriverai à Natasquan, mon objectif premier. Je passerai 2 jours là-bas, question de m’imprégner de l’endroit, voir le bout de la route et qui sait, peut-être pouvoir saluer Gilles Vigneault, notre poète national.

Ensuite, je repartirai en direction de Longue-Pointe-de-Mingan. Impossible de passer devant sans aller explorer les îles de Mingan et voir ces magnifiques monolithe de pierre, sculptés par la mer.

Le surlendemain, je repartirai donc vers Baie-Comeau pour une journée. Une pause avec rien de prévu (pour l’instant en tout cas).

Le lendemain, 7h de route jusqu’à l’île-aux-Coudre. J’ai toujours rêvé de visiter cette île. J’y louerai un vélo pour faire le tour de l’île, à peine 40 km, c’est tout à fait faisable et sûrement très agréable.

Et ensuite, retour à la maison, parce qu’il y aura déjà 10 jours d’écoulés.

Ouin, pour un gars qui ne voulait rien planifier…:)

Certaines personnes, dont je suis, sont très sensibles à l’opinion des autres.

Quand celle-ci est positive, c’est bien plaisant et ça motive à redoubler d’efforts, mais quand ce sont des jugements négatifs, ça peut provoquer l’effet contraire.

Pourtant, l’opinion des autres n’est que ça: Une autre opinion. L’important, c’est de faire la part des choses et surtout ne pas se laisser décourager par une opinion défavorable.

Voici quelques exemples de personnalité qu’on a pourtant jugé négativement à un moment ou un autre de leur vie.

Albert Einstein était incapable de lire avant 7 ans, ses parents croyaient qu’il était « moins que normal ». L’un de ses professeurs l’a décrit comme « lent d’intelligence ». Il fut éventuellement renvoyé de son école

Beethoven s’est fait dire par son professeur de violon qu’il était « nul comme compositeur ».

Van Gogh n’a jamais vendu qu’un seul tableau, et encore que c’était à sa soeur. Ce qui ne l’a pas empêché de peindre plus de 800 tableaux durant sa vie.

Walt Disney a été congédié d’un journal parce qu’on disait qu’il « manquait d’imagination et de bonnes idées. »

Winston Churchill a échoué sa sixième année. Plus tard, il fut défait à chaque élection, jusqu’à ce qu’il devienne premier ministre à l’âge de 62 ans.

Charles Darwin était considéré par tous ses maîtres et son père comme un garçon très ordinaire, plutôt sous la moyenne de l’intelligence. »

Thomas Edison s’est fait dire par ses professeurs qu’il était « trop stupide pour rien apprendre. » Il fut congédié de ses deux premiers emplois pour ne pas être assez productif.

Sigmund Freud a été hué lors de la première présentation de ses idées à la communauté scientifique européenne.

Imaginez, s’ils s’étaient laissés abattre par ces jugements et avaient tout abandonné?

source : http://www.des.emory.edu/mfp/efficacynotgiveup.html

Connaissez-vous des gens chanceux ou à l’inverse des gens malchanceux?

Vous savez, ces personnes à qui tout arrive, les opportunités ou les malheurs qui s’accumulent.

Bonne nouvelle, ça se contrôle!

La chance ou la malchance, c’est le hasard peut-on penser et c’est vrai, du moins en partie. Là où on a du contrôle, c’est non pas sur l’évènement lui-même, mais sur les circonstances l’entourant, de façon à créer un environnement favorable à son déclenchement. Là, ça devient intéressant.

Ainsi plutôt que d’envier les chanceux ou s’apitoyer sur les malheurs qui nous frappent, orientons nos énergies à créer cet environnement favorable à l’émergence de la situation souhaitée. Ainsi, pour trouver un trèfle à quatre feuilles, il faut d’abord chercher un endroit où il y a beaucoup de trèfles et ensuite, il faut se rapprocher du sol pour augmenter les chances de mettre la main sur le trésor convoité.

Voici un vidéo de cinq minutes expliquant ce contexte dans un cadre professionnel, mais ça me paraît valable pour toutes les situations: Devenir chanceux