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chaletNatureComme l’année dernière, nous avons loué un chalet « Nature » au parc de la Yamaska, à Granby. Cette année, nous avions le chalet Despaties parfaitement situé. Il fait face à l’est, donc très tôt de le matin, le soleil éclaboussait la galerie, alors que la température est fraîche à cette période de l’année (12-15). Et à l’heure du dîner, quand le soleil frappe fort, le toît de la galerie donnait juste ce qu’il faut d’ombre pour éviter de brûler tout en profitant du beau temps. ll a d’ailleurs fait très beau durant notre séjour. Je pouvais donc m’installer dehors et lire mon livre à tous moments de la journée. J’ai terminé mon second livre de Dick Wolfe. Des thrillers pleins de terroristes, vraiment bien écrit, bourré d’action. J’ai ensuite commencé un autre livre, « Les brillants », très intéressant et qui me rappelle un peu la série télé « Alpha ». Je vais prendre note du nom de l’auteur, question de voir s’il a écrit autre chose. J’avais ma liseuse électronique, chargée ces livres, sans frais, en location de la BANQ (Bibliothèque et archives nationales du Québec). Je ne lis plus que sur ma liseuse maintenant. Je n’ai même plus à me déplacer pour louer un livre qui me plait et il y en a des tonnes.

J’ai beaucoup aimé faire mon jogging dans les sentiers en forêt, très tôt le matin. Mon voisin de gauche, d’origine française, aurait dit « footing ». Les sentiers sont étroits, sinueux et on retrouve de chaque côté une végétation riche et verte. Ça sent bon, c’est paisible on on n’entend que le bruit de nos pas sur la terre battue et ceux de la nature. C’est vraiment génial. Après avoir parcouru quelques kilomètres, je revenais ensuite au chalet et je m’installais sur la galerie avec le soleil en plein visage, question de reprendre mon souffle et cesser de transpirer avant d’aller prendre ma douche et déjeuner. J’aime courir à jeun. Pas de longues courses, juste 3 à 5 kilomètres. Ça part bien la journée, je trouve et ça ouvre sérieusement l’appétit. Je saute littéralement sur mes petits fruits, ananas, bleuets, framboises. Puis dans l’ordre, je mange généralement des tomates, une crêpe de sarrasin, un morceau de fromage et un œuf. Je termine avec un thé vert. Ça doit faire un an que je mange la même chose au déjeuner et je ne m’en lasse pas. C’est bon, santé, complet et plein de couleurs.

À tous les jours, en fin d’après-midi ou en soirée, on allait faire un tour de vélo, Josée et moi. On est allé un peu plus loin que l’année passée, sur le sentier. C’est plaisant, de pédaler côte à côte en jasant. Quand le terrain est plat, parce qu’il y a aussi des sections où les pentes sont de 7%, alors il vaut mieux garder une certaine distance en descendant pour éviter les collisions. Josée a un peu moins l’habitude que moi en vélo, question santé et elle se fatigue plus vite, alors elle avait les muscles des cuisses un peu endoloris, le lendemain. Josée dors aussi une bonne partie de l’avant-midi, à cause de ses nouveaux antidépresseurs qui lui rentrent dans le corps assez fortement. J’ai donc profité de la matinée pour faire le « Grand-tour », une piste cyclable qui fait le tour du réservoir Choinière. Une quinzaine de kilomètres. Très agréable, trop long pour Josée, mais juste OK pour moi et ça m’a pris juste un peu plus d’une heure. J’aime sentir mes cuisses qui brûlent à l’effort.

Comme d’habitude, Josée a socialisé avec nos voisins, surtout ceux qui ont des enfants. Elle sait comment attirer leur attention, en leur parlant comme si elle était dans leur monde. Les enfants le lui rendent bien et viennent ensuite naturellement partager ce qu’ils vivent avec elle. Il y avait un petit garçon, Mathias, très vif, extraverti, insouciant, plein d’énergie et de joie de vivre. Son père semblait trouver lourd de devoir le surveiller, disait manquer de temps, juste pour lui. à notre droite, nos voisins de chalet étaient des comédiens que l’on voit régulièrement à la télé. Ils étaient avec leur petite fille, Jane, qui devait avoir autour de 8 ans. Fille unique. Elle était contente de s’être trouvée une amie, à peu près du même âge, Licia, chez nos voisins de gauche. Ensemble, toutes les deux, elles dépensaient beaucoup d’énergie à courir, sauter à la corde, jouer aux chevaliers et princesses. Il y avait aussi un petit bonhomme de moins de 3 ans, Elio, qui les suivait, tentant de se joindre à leurs jeux, sans trop y parvenir. La journée qu’ils ont quitté, Elio soulevait et déplaçait sur quelques mètres, la brouette servant à porter les bagages. Elle était quasiment aussi haute que lui. Un ‘tit-homme jouant au papa. C’était amusant. Son père était un athlète de triathlon. Il avait fait le trajet de Montréal à Granby en vélo, sous la pluie. Son vélo était haut de gamme, ça se voyait à l’œil et il en prenait un soin jaloux.

On a été beaucoup ensemble Josée et moi durant ces quelques jours. Josée faisait des blagues, des folies, on rigolait. c’était léger, agréable, pas compliqué. On faisait l’épicerie, les repas, la vaisselle ensemble. On jouait au Yum. Je me suis même acheté des beignes fourrés à la crème et aux bleuets, ce genre de beignes que j’aimais tant, quand j’était enfant et qu’on arrêtait à Henryville, sur le chemin pour se rendre à notre chalet à Venise-En-Québec. Il y avait là un petite boulangerie qui faisait ce genre de beigne, fourrés à la crème et aux confitures. Des beignes moelleux, fait la journée même. Délicieux. Ceux que j’ai achetés n’étaient pas aussi frais, mais le plaisir est aussi rattaché aux souvenirs.

Le soir, on a fait un feu de camps, à deux reprises. J’ai pu aisément allumer mon feu et c’est toujours une sorte de plaisir viril ancestral de réussir son feu et le voir prendre forme rapidement. La température était idéale pour cela. On avait envie de se rapprocher du feu pour se réchauffer. Le ciel était magnifique, couvert d’étoiles et on restait là, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que des braises rouge, le cri des insectes et des grenouilles et les lucioles qui allumaient leur feu arrière sur fond de nuit noire.

nuagesAllongé sur la table à pique-nique, derrière la maison, je peux passer de longues minutes à regarder les nuages, ce captivant mélange de teinte  vivantes s’étalant du blanc au gris, avec par moments quelques percées de bleu.  J’aime ces formes mouvantes qui font naître des images, qui dessinent les traits d’un animal, un dragon,un profil humain, un lion ou un crocodile ou qui évoquent d’autres images, qui alimentent l’émergence de souvenirs. Être immobile tout en ayant le cerveau qui roule à plein régime. Et pourtant, me voyant là on pourrait penser que je ne fais rien.

Je dois vous faire un aveu. J’ai développé une dépendance au chocolat noir.

C’est un réel plaisir, au retour du travail de prendre 2 morceaux de chocolat noir contenant au minimum 70% de cacao, idéalement 85%. J’ajoute à çà une tasse de chocolat chaud, fait de lait et de cacao pur à 100%.

Ma dépendance s’est développée progressivement. Au départ, même à 70% de cacao, le chocolat noir me paraissait amer, alors que maintenant, à ce taux c’est presque du bonbon. Il existe toutes sortes d’études démontrant les bienfaits du chocolat noir sur l’organisme, mais ne nous berçons pas d’illusion. On sait tous très bien que ces études ont été élaborées par d’autres dépendants au chocolat noir qui voulaient justifier leur dépendance et surtout diminuer le poids de leur vulnérabilité face à ce délicieux mets infernal. Ma marque préférée est Lindt. J’en ai essayé plusieurs autres marques, mais je reviens toujours à celle-là. Je l’aime nature sans arôme artificiel. J’aime tout du chocolat Lindt. La dimension des morceaux, leur épaisseur, la facilité avec laquelle on peut les séparer parfaitement de façon symétrique avec une cassure nette et la façon dont la saveur se répand dans votre bouche quand vous en croquez un morceau. Ahh, d’y penser, de l’écrire me fait penser que je suis dû pour une dose additionnelle :).

chocolatnoirDepuis quelques années, nous avons commencé à consommer du vrai chocolat, du chocolat noir. Au départ, on y allait avec 70% de cacao, mais il semble que le goût se développe progressivement. Actuellement, j’ai ma réserve de chocolat noir à 85% au bureau et j’aime bien en croquer quotidiennement quelques morceaux. C’est un réel plaisir.  Je me demande si je pourrais devenir accro.  Ma marque préférée, c’est Lindt. 

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