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Autant j’avais hâte au début de la session, autant arrivé à la mi-session, je me sens un peu essoufflé. C’est typique. Je revis la situation session après session depuis plusieurs années déjà. Cette session, je me rends à l’université 4 soirs par semaine, après le travail, jusqu’à 20h ou 21h. Je reprends ensuite  le chemin vers ma lointaine banlieue pour récupérer jusqu’au lendemain. Arrivé à la mi-session, il faut ajouter le temps pour se préparer aux examens et terminer les travaux à remettre. C’est à la fois plaisant et essoufflant. J’aime beaucoup l’ambiance universitaire, ce contact avec la connaissance en ébullition.

Et puis comme je n’avais plus le temps de prendre des marches d’une heure et demi à tous les matins, j’ai écourté celles-ci à 35 minutes en alternant marche et course. Ajoutons que je laisse ma voiture au centre-ville, là où mon stationnement est payé et je monte à pied jusqu’au pavillon de l’UQAM, ce qui ajoute une vingtaine de minutes de marche. Faut garder la forme. Les efforts que j’y ai mis depuis janvier dernier ont donné les résultats escomptés, alors il suffit juste de continuer.

Un ami disait me trouver courageux d’avoir entrepris ces cours à temps partiel, mais ce n’est finalement pas si pire, une fois qu’on s’est habitué au rythme et par ailleurs, ça permet de mieux apprécier les temps libres quand il y en a.

Rien de tel que de manquer de quelque chose pour apprendre à l’apprécier. C’est la thérapie par le manque.

Je suis un cours de macroéconomie et j’en arrive à la conclusion que j’aurais aimé être économiste. Je suis un cours de Finances et j’en arrive à la conclusion que j’aurais aimé évoluer dans ce monde. Je suis un cours en Gestion des Ressources Humaines et je constate que c’est un domaine où j’aurais été à ma place. Je suis un cours de Gestion des Opérations et je me dis que j’aurais aimé les défis de planifier et gérer la production d’une entreprise manufacturière. Je suis un cours de Marketing et tout à coup je réalise combien cette fonction de l’entreprise est passionnante. Et puis j’aurais aussi aimé être prof, être psychologue, être physicien, être écrivain.

À l’époque de Mathusalem, on pouvait vivre assez longtemps pour exercer toutes ces professions, alors qu’aujourd’hui, on doit faire des choix.

La présente génération de jeunes sera très probablement la toute première qui aura une espérance de vie moindre que celle de leurs parents.

Cette génération est moins active et a de mauvaises habitudes alimentaires et elle préfère aussi généralement les aliments industrialisés aux fruits et légumes frais.

Un prof d’éducation physique m’avait d’ailleurs déjà mentionné, il y a une dizaine d’années, que les élèves qui se classaient « moyens » par leurs performances physiques dans les années ’80 auraient été classés « forts » au début des années 2000 avec les mêmes performances.

Ces « natifs numériques » (voir la définition sur Wikipédia), adeptes du cocooning passent beaucoup de temps à se projeter dans le virtuel et moins à bouger et vivre dans le concret. Il faudrait sans doute ramener les bonnes pratiques du « vas jouer dehors! »…même si dehors il y a toutes sortes de trucs qui les menacent: Ils peuvent se faire frapper par une voiture, enlever par un pédophile, déchiqueter par une souffleuse à neige (pas cette année), taxer par le matamore du coin ou enrôler dans un gang de rue.

jeune au volant

jeune au volant

On dit souvent que les jeunes dans la vingtaine sont irresponsables sur la route, qu’ils conduisent vite sans respect des règles élémentaires de sécurité. Or, ces jeunes ont aussi des parents qui les ont éduqués, avec tout le bagage de stéréotypes et de valeurs dont ils étaient détenteurs.

En cliquant sur l’image, vous aurez accès à une vidéo d’un jeune de 7 ans dont le père à laissé conduire son Honda CRV sur une route de terre.

Qu’en pensez-vous?

Je vous invite d’abord à écouter ce reportage de France 3, sur les méthodes mises de l’avant en Finlande, pour permettre aux étudiants de mieux comprendre ce qu’on cherche à leur enseigner. 

 

Puis, en suivant cette méthode, voici ce que pourrait être les notes d’un enfant à qui on enseigne à cuisiner. On dit que cette méthode a pour avantage de soliciter les deux côtés du cerveau, lors de l’apprentissage, plutôt que strictement le côté gauche (rationnel, ordonné, linéaire). Par ailleurs, il me semble que cette méthode pourrait également trouver une place intéressante auprès des enfants en difficulté d’apprentissage face aux méthodes conventionnelles.

 
apprendre-a-cuisiner

Intéressant comme méthode, vous ne trouvez pas?

En complément, pour ceux qui s’intéressent à cette méthode, la compagnie Mindjet a conçu un logiciel qui permet d’utiliser le modèle des cartes mentales sur un ordinateur. Voici le lien: http://www.mindjet.com/fr-FR/default.aspx

 

Source de l’image: http://www.pjeannotte.com/spip.php?article3