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robotC’était la façon avec laquelle le robot avertissait les membres de l’équipage dans la série télé « Perdu dans l’espace » (Lost un space) que j’écoutais durant ma jeunesse. En voyant un premier membre de Québec Solidaire élu, hier, c’est la pensée qui m’est venue en tête: « Danger, danger!! ». Danger pour le PQ. Parce que Québec Solidaire, on s’entend, ne prendra jamais de votes au Parti Libéral. C’est un parti souverainiste de gauche. En gros, ça me rappelle ce premier membre de l’ADQ élu en 1994. D’autres ont suivis dans les années suivantes, grugeant des votes aux deux autres partis. Or, si on divise le vote social et souverainiste, on permet aux candidats Libéraux de s’enfuir avec la victoire dans plusieurs comtés, ce qui annonce du coup une longue période où les Libéraux règneront en roi et maître au niveau provincial.

sondage2Mais où sont donc les sondages qui suivent habituellement dès le lendemain d’un débat télévisé?  

Le débat a eu lieu, il y a 9 jours….9 JOURS!!!

D’aussi loin que je me rappelle, il n’y a jamais eu de délai si long entre un débat et la publication d’un sondage sur les intentions de vote des Québécois.

N’est-ce pas curieux?

Se pourrait-il que les sondages ne favorisent pas les candidats préférés de nos sondeurs ou de ceux qui généralement les commandent (Crop + La Presse = Libéraux, Le Journal de Montréal + Léger & Léger = Le PQ)?

Aurait-on peur que, par exemple, une remontée de l’ADQ dans les sondages ne vienne créer un effet médiatique qui pourrait inciter des indécis à répéter leur vote de 2007 et ainsi priver le Parti Libéral d’un Gouvernement majoritaire?

Aurait-on commandé des sondages sans pour autant autoriser leur publication?

Quand j’écoute Stéphane Dion, à la radio, son message passe assez bien en ce qui me concerne. Son discours va dans le sens  de ces nouveaux leaders qui ont compris l’importance d’agir maintenant, pour protéger l’avenir de nos enfants, même si les sacrifices sont difficiles. Quand je le vois à la télé, par contre, c’est pas possible comme ce monsieur peut être décourageant. Il n’inspire pas confiance et ne nous donne sûrement pas envie de s’identifier à lui. J’avais mis de grands espoirs en Paul Martin, suite au départ de Jean Chrétien. Je savais qu’il avait des choses à se prouver à lui-même et aussi face à la mémoire de son père. Un homme d’affaires brillant, ayant réussit et ayant ramené la prospérité au sein du Gouvernement et du Canada en général. Pourtant, comme leader, c’était un gros zéro, à tel point qu’on s’ennuie de Jean Chrétien, cette bête politique, ce pittbull de la politique canadienne qui ne refusait jamais un combat, même si l’adversaire est américain. Qu’arriverait-il si on donnait sa chance à Stéphane Dion? Est-ce que la dictature des idées pourrait s’imposer au delà de l’image?