Archives de août, 2010

Adéquatude

Publié: 29 août, 2010 dans Réflexions

On fréquente ceux avec qui on se sent adéquat. Ainsi, ceux qui ont de mauvaises fréquentations, les ont souvent pour de très bonnes raisons.

Très intéressante analyse de M. Tarek Fatah qui décrit le profil type d’un terroriste de la façon suivante:

« Le terroriste local typique est généralement maladroit avec les femmes, et excelle en mathématiques et dans d’autres disciplines répétitives, selon l’analyse de Tarek Fatah, un musulman pakistanais qui a fondé le Congrès musulman canadien.

Parmi les autres caractéristiques du terroriste local, Tarek Fatah note qu’il déteste l’Occident, en particulier la liberté de ses femmes, mais il se vautre dans ses délices, comme le téléchargement de pornographie, Tim Hortons, et les prostituées.

Selon M.Fatah, il n’y a rien de bien mystérieux à ce que les présumés terroristes locaux aient des profils aussi semblables. En effet, sur les trois hommes arrêtés plus tôt cette semaine, l’un est un technicien en rayons X, un autre est médecin et le troisième a étudié le génie électrique. » (Article complet ici…)

Si vous lisez l’article au complet, vous verrez également que les terroristes ne sont jamais des sociologues ou des historiens. Voilà une intéressante observation qui milite en faveur des cours d’histoire obligatoires pour nos jeunes et pourquoi pas, ceux qui immigrent au Canada.

Par contre, je reste perplexe quand M. Fatah parle des « délices de l’occident » et les identifiant comme étant la prostitution, la pornographie et Tim Horton. Tim Horton???

Enfin, l’autre question porte également sur ce qu’est l’histoire. Celle qu’on enseigne est rarement un point de vue totalement objectif des faits passés. On omet certains éléments ou on présente un éclairage qui reflète toujours celui du vainqueur, du conquérant. Par exemple, nos livres d’histoire nous parlent de la découverte de l’Amérique, laquelle bien sur, était déjà habitée par d’autre qui l’avaient découverte bien avant nous.

De même, un jeu de guerre sur ordinateur soulève actuellement l’indignation en Grande-Bretagne, parce qu’il a pour thème le combat entre les Britanniques et les Talibans en Afghanistan. Ce jeu permet de prendre le rôle de l’une ou l’autre des forces en présence, ce qu’on trouve inacceptable en Grande-Bretagne.  On s’indigne que des citoyens britanniques puissent vouloir se mettre dans la peau de l’adversaire, ce qui témoigne d’une forme évidente de propagande, propre au même phénomène. Il faut toujours diaboliser les ennemis de l’État, jamais tenter de les comprendre.


Voici, en quelques mots, les actualités locales, vues  à travers les médias:

« Un homme de 61 ans lutte pour sa vie après avoir été victime d’une violente embardée. L’accident s’est produit peu après 22h ».

« seule en mer à 14 ans. Elle voyage seule à bord de son deux-mats de 11.5m »

« Près de 400 millions d’oeufs rappelés. Cela ne représente heureusement que 1% de la production américaine. 40,000 américains sont victimes d’intoxication alimentaires provoquées par des oeufs  à chaque années »

« Un homme de 85 ans a été frappé par une porte tournante. Il est mort 20 jours plus tard ».

« un inestimable tableau de Van Gogh a été volé samedi. On estime la toile à environ $50 millions ».

« Le 450 fait de la place au 579 ».

Le Petit Prince disait:

« Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel. Elles ne vous disent jamais: « Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu’il préfère ? Est-ce qu’il collectionne les papillons ? » Elles vous demandent: « Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ? Combien pèse-t-il ? Combien gagne son père ? » Alors seulement elles croient le connaître. Si vous dites aux grandes personnes: « J’ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit… » elles ne parviennent pas à s’imaginer cette maison. Il faut leur dire: « J’ai vu une maison de cent mille francs. » Alors elles s’écrient: « Comme c’est joli ! »

À tous les lundi soir 20h, à Radio-Canada, j’écoute une émission qui me plait énormément: Les Chefs!.

Cette émission est une téléréalité, où des participants doivent réaliser des mets gastronomiques dans toutes sortes de conditions, parfois très difficiles. À chaque semaine, un des 14 participants est éliminé par un jury très compétent  jusqu’à ce que le dernier soit couronné gagnant.

Il reste maintenant 5 participants dans la compétition.

Je trouve particulièrement intéressant l’attitude des participants, leur personnalité, leur façon d’être. La semaine dernière, Hugo Giroux St-Jacques a été éliminé. Celui-ci était toujours souriant et enjoué, une attitude très positive, même lorsque l’on critiquait ses mets. Un autre candidat, Pascal Cormier était en danger cette semaine et croyait bien être éliminé également. C’est que Pascal, de toutes évidences, souffre du syndrôme de l’imposteur. Même s’il travaille comme Chef depuis 14 ans, il n’a reçu aucune formation en cuisine. C’est un passionné, qui a d’abord appris à cuisiner à la maison et qui a ensuite appris sur le tas, en exerçant différents boulots dans le domaine de la restauration. Il est très bon et d’ailleurs, le fait qu’il soit encore parmi les 5 finalistes en témoigne.

Toutefois, à chaque semaine, on sent une tension énorme en lui, dans sa façon d’être, dans les expressions de son visage. Depuis quelques semaines, il répète qu’il croit toujours être celui qui sera éliminé, pourtant il est toujours là et cette vulnérabilité qu’il affiche me le rend bien sympathique. Au Québec, on se prend facilement d’affection pour ceux qui semblent négligés, souhaitant les voir se transformer en héros.

Depuis que j’écoute l’émission, je ne l’ai pas vu une fois remporter de compétition et je pense que c’est juste ça qu’il lui manque. Une telle victoire serait de nature à lui redonner  confiance en ses moyens et le propulserait devant tous les autres. Son handicap, ce n’est pas tant le manque de formation formelle, parce que c’est très clairement un autodidacte, son handicap majeur, c’est ce sentiment d’imposteur qui s’accroche à lui, parce qu’il ne se donne pas le crédit pour ce talent qu’il possède, talent pourtant hors de l’ordinaire.

Pour ceux qui ont manqué ces émissions, elles sont en rediffusion ici sur tou.tv

Le profil des participants est disponible ici: Profil des participants

Le profil des juges est disponible ici: Profil des juges

Je me lève tôt, pour ma marche quotidienne et j’ai remarqué que le soleil a de plus en plus de mal à quitter son lit, le matin.

Vendredi, j’écoutais le vent souffler dans les feuilles et le son était différent. C’était un son d’automne, déjà.

Le bleu du ciel n’est plus tout à fait le même. La couleur est plus forte, moins diluée qu’un ciel d’été.

Hier matin, il faisait 14 degrés.

Les hirondelles ont déserté leur nid. L’homme qui plantait des hirondelles a remballé son arbre.

J’ai vu 8 jeunes canards nager dans le canal ce matin. Ils sont maintenant assez solides pour faire le Grand Voyage, quand le temps viendra.

Et le temps approche.

Cette nuit, j’ai rêvé d’une vieille dame à qui on voulait enlever sa doudou, sous prétexte qu’on devait la laver pour qu’elle soit propre quand on la mettrait à côté d’elle, dans son cercueil. J’étais offusqué et je me suis opposé. Elle était toujours en vie non?

À vouloir passer trop vite à la prochaine saison, on oublie de profiter de la présente.

Ah, comme dirait mon amie Zed, aujourd’hui, j’ai hâte à maintenant.

Plaisir et douleur

Publié: 7 août, 2010 dans Réflexions
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La vie est action
Il n’y a pas de vie sans action
Le plaisir et la douleur sont les fondamentaux de l’action
Le plaisir est une incitation à reproduire l’action
La douleur est un inhibiteur de l’action
Le plaisir est global
La douleur est locale
Les signaux de plaisir ou de douleur sont exogènes à l’acteur
J’aime observer ce qui m’entoure, j’aime observer la vie dans ce qu’elle a de plus petit, parce qu’elle nous renseigne également dans ce qu’elle a de plus grand.
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L’univers est ainsi fait de quelques règles élémentaires reproduites d’échelle en échelle du plus simples au plus complexe. Les analogies sont multiples. Il suffit de penser à la similitude entre les électrons tournant autour du noyau d’un atome et les planètes tournant autour du soleil pour illustrer ce genre d’analogie. Ainsi, l’une de ces caractérisques que l’on retrouve à toute les échelles de l’univers se retrouve dans une proportion particulière appelée Phi.
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Cette étrange proportion est un rapport que l’on peut obtenir, dans le schéma ci-dessus, lorsque la division de B/C est équivalente au rapport de A/B. Ce rapport étant très exactement de 1.618 0339 887 et on l’a appelé Phi. De même, le rapport inverse, c’est-à-dire le rapport de C/B équivalent au rapport de B/A équivaut très exactement à 0.618 0339 887... On appelle ce rapport inverse phi, avec un p minuscule.
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On retrouve donc, dès le départ, une première analogie intéressante. Deux nombres périodiques possédant exactement la même période, mais comportant ou pas un zéro avant le point. L’intérêt de cette proportion, c’est qu’on la retrouve partout dans l’univers. Au niveau mathématique et géométrique, Phi est très présent, notamment dans la suite de Fibonacci, mais je préfère me concentrer sur des aspects plus concrets de cette proportion. Ainsi, Phi est un rapport qu’on retrouve partout à l’échelle du corps humain. La proportion Phi se retrouve notamment entre les phalanges de la main, de la plus petite à la plus grande. C’est un rapport de Phi que l’on retrouve entre la longueur des phalanges distales et celle des phalanges intermédiaires et entre ces dernières et les phalanges proximales et celles-ci et les métacarpes.
De même, la beauté subjective est généralement associée à des proportions du visage et du corps qui sont, encore une fois, celles de Phi. Ce sont des proportions qui nous semblent « correctes », peu importe la race des individus et ce sont curieusement ces proportions que l’on retrouve, dans ce fameux dessin de Léonard De Vinci, illustrant les proportions de ce qu’il percevait comme étant la perfection.
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Cette proportion est présente chez toutes les espèces vivantes, des plus petites aux plus grandes, et on la retrouve dans plusieurs oeuvres architecturales spectaculaires. Cette proportion a été délibérément utilisée pour établir les dimensions des grandes pyramides en Égypte, pour la construction du Parthéon en Grèce ou de la Cathédrale Notre-Dame à Paris. C’est une proportion que l’on associe instinctivement à l’harmonie, parce qu’elle est encodée au plus profond des règles qui gouvernent notre univers.
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Et incidemment, le format si pratique d’une carte de crédit, quand on en mesure le rapport de la largeur sur la hauteur, est également, vous vous en doutez bien, exactement la proportion de Phi. Ainsi, si vous observez ce qui se trouve autour de vous, vous serez étonné de constater, à quel point, du plus petit au plus grand, notre univers s’est construit sur les mêmes règles et que notre perception de l’harmonie, du bonheur et de la beauté sont également encodés au plus profond de nous-même.
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Sources: